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Envie de croire qu'à notre epoque les gens peuvent encore s'écouter.
25 janvier 2009

Young girl.

Demain, je serais là-bas, à nouveau, dans mon 20 metres carré pourri, loin de tous, même loin de lui, eh oui. En compagnie d'un frigo anorexique, d'une télé qui tourne en boucle, d'un pc cassé et d'un portable branché sur le numéro "Maman" en permanence. Je serais à nouveau toute seule, avec mes larmes et mon  stresse, mes angoisses, mon envie de me barrer , de m'enfiler dans les bras de ma mère aussi longtemps que possible, l'envie de redevenir une enfant. Je serais triste et seul, voilà, c'est désolant, pitoyable même , à 18ans. Et surtout quand on sait que j'aurais tué pour partir l'an dernier, pour vivre là-bas, "près de lui".Les rêves ne sont visiblement pas tout le temps les meilleurs pour nous, ceux qui nous conviennent le plus. J'ai envie de crié, de hurlé, de faire un caprice,, comme une gamine, une sale gamine de 5 ou 6 ans qui veut qu'on lui achète la toute nouvelle barbie. J'ai envie que tout redevienne comme avant, quand je rentrais tous les soirs chez moi, que je racontais ma journée à mes parents, qu'on rigolait ensemble, qu'on s'engeulait même parfois. Quand j'avais encore une vie sociale hors mis celle avec mon homme et sa famille, et celle de la fac . Cette fac , oui parlons en, cette fac horrible, rien que d'y penser j'ai envie de vomir. Pourquoi ça se passe bien pour tout le monde et que chez moi ça ne passe pas? c'est quoi le problème ?J'ai l'impression d'être anormale, trop sous pression, trop stressée. J'arrive plus à décomprésser, je fais semblant pour qu'on s'inquiète pas mais le rythme de la fac, pourtant peu soutenu à ce qu'il paraît, m'a rendue malade, oui je suis paradoxale, non je suis juste lâche, incapable d'être autonome, j'ai besoin qu'on me prenne par la main et qu'on me dise ce que je dois faire, ce que je dois réviser, ce que je dois apprendre. J'ai peur aussi, peur qu'il m'en veuille de partir, peur qu'il finisse par se lasser, de cette fille qui lui avait promis de ne plus jamais le quitter dès septembre 2008 et qui décide de repartir, parce qu'elle vit mal le fait de quitter son cocon, celui qu'elle avait eu tant de mal à protéger durant son enfance. Il a beau me dire qu'il ne veut que mon bonheur, qu'il ne veut que moi et moi seule, je sais qu'un jour où l'autre, il me fera payer le fait que je l'abandonne, que je reparte. C'est horrible, parfois je me dis qu'il aurait mieux valu pour lui, comme pour moi, qu'on ne se rencontre pas, qu'on n'ai jamais souffert de cette distance, qu'on ne se soit jamais aimé comme des fous. Tout aurait été plus facile , non ?

Je me dégoute, pour tout ce que j'ai ecris plus haut, pour ce que je viens d'écrire sur lui et moi, je n'ai pas le droit de dire ça, et pourtant j'en arrive à le penser, alors que je l'aime comme une folle et que j'en mourrais ( ou presque ) si un jour je venais à le perdre, lui, son amour, et tout ce qui l'entoure.

Je suis complètement perdue, complètement déboussolée. Moi qui etait si confiante, si sûre de moi, tout s'est écroulé. Quand est-ce que ça va s'arrêter, quand est-ce que cette putain de boule dans ma gorge va se décider à partir ? QUAND ?

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Commentaires
L
Commencer une nouvelle vien'est jamais facile, d'autant que nous avons tous choisi sans savoir dans quoi nous nous engagions. Tu as le droit de t'être trompée, de ne pas supporter cette vie. Tu n'en es pas moins quelqu'un de bien ! <br /> Et pour lui, après tout, tu es sûre qu'il ne comprendra pas ? Je pense qu'il est capable de comprendre que tu ne veux pas souffrir quotidiennement.<br /> Accroche toi. Bisous.
S
Faut pas te sous-estimer, c'est pas tjrs facile de quitter sa maison et ses parents, c'était pareil pour moi quand j'allais à l'internat dans un lycée que j'aimais pas alors je comprends.<br /> Pour la fac, j'en connais pleins qui n'ont pas réussi à s'adapter à ce rythme...t'es pas la seule !<br /> Courage, mais ça va surement s'arranger tout ça, bisous
Envie de croire qu'à notre epoque les gens peuvent encore s'écouter.
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