Demain, je serais là-bas, à nouveau, dans mon 20 metres carré pourri, loin de tous, même loin de lui, eh oui. En compagnie d'un frigo anorexique, d'une télé qui tourne en boucle, d'un pc cassé et d'un portable branché sur le numéro "Maman" en permanence. Je serais à nouveau toute seule, avec mes larmes et mon  stresse, mes angoisses, mon envie de me barrer , de m'enfiler dans les bras de ma mère aussi longtemps que possible, l'envie de redevenir une enfant. Je serais triste et seul, voilà, c'est désolant, pitoyable même , à 18ans. Et surtout quand on sait que j'aurais tué pour partir l'an dernier, pour vivre là-bas, "près de lui".Les rêves ne sont visiblement pas tout le temps les meilleurs pour nous, ceux qui nous conviennent le plus. J'ai envie de crié, de hurlé, de faire un caprice,, comme une gamine, une sale gamine de 5 ou 6 ans qui veut qu'on lui achète la toute nouvelle barbie. J'ai envie que tout redevienne comme avant, quand je rentrais tous les soirs chez moi, que je racontais ma journée à mes parents, qu'on rigolait ensemble, qu'on s'engeulait même parfois. Quand j'avais encore une vie sociale hors mis celle avec mon homme et sa famille, et celle de la fac . Cette fac , oui parlons en, cette fac horrible, rien que d'y penser j'ai envie de vomir. Pourquoi ça se passe bien pour tout le monde et que chez moi ça ne passe pas? c'est quoi le problème ?J'ai l'impression d'être anormale, trop sous pression, trop stressée. J'arrive plus à décomprésser, je fais semblant pour qu'on s'inquiète pas mais le rythme de la fac, pourtant peu soutenu à ce qu'il paraît, m'a rendue malade, oui je suis paradoxale, non je suis juste lâche, incapable d'être autonome, j'ai besoin qu'on me prenne par la main et qu'on me dise ce que je dois faire, ce que je dois réviser, ce que je dois apprendre. J'ai peur aussi, peur qu'il m'en veuille de partir, peur qu'il finisse par se lasser, de cette fille qui lui avait promis de ne plus jamais le quitter dès septembre 2008 et qui décide de repartir, parce qu'elle vit mal le fait de quitter son cocon, celui qu'elle avait eu tant de mal à protéger durant son enfance. Il a beau me dire qu'il ne veut que mon bonheur, qu'il ne veut que moi et moi seule, je sais qu'un jour où l'autre, il me fera payer le fait que je l'abandonne, que je reparte. C'est horrible, parfois je me dis qu'il aurait mieux valu pour lui, comme pour moi, qu'on ne se rencontre pas, qu'on n'ai jamais souffert de cette distance, qu'on ne se soit jamais aimé comme des fous. Tout aurait été plus facile , non ?

Je me dégoute, pour tout ce que j'ai ecris plus haut, pour ce que je viens d'écrire sur lui et moi, je n'ai pas le droit de dire ça, et pourtant j'en arrive à le penser, alors que je l'aime comme une folle et que j'en mourrais ( ou presque ) si un jour je venais à le perdre, lui, son amour, et tout ce qui l'entoure.

Je suis complètement perdue, complètement déboussolée. Moi qui etait si confiante, si sûre de moi, tout s'est écroulé. Quand est-ce que ça va s'arrêter, quand est-ce que cette putain de boule dans ma gorge va se décider à partir ? QUAND ?

La petite princesse de la famille. Ma ptite bouille préférée.
4mois et elle rigole déjà tout le temps.
4mois et déjà magnifiquement magnifique.

C'est tata sophie qui l'as dit =)

( Cheri : " Bonjour je suis fatigué mais je vous fait l'effort d'ouvrir
à moitié les yeux pour la photo, c'est la moindre des choses " xD )

Qui a dit qu'il etait facile de grandir ? En tout cas, quelle bonne blague, et quelle baffe en pleine geule. C'est dur, très dur. Loin d'eux, loin d'elles, loin de tout ce qui m'a vu grandir, juste près de lui. Je ne saurais finalement jamais ce que je veux.. Maintenant que je l'ai enfin près de moi, je voudrais retrouvé ceux que j'ai laissé derrière moi.. Si seulement. Il faudrait le compromis parfait, eux et lui, près de moi, ici.

C'est vraiment bizarre de retourner "chez soi", et se dire qu'on y est en vacances. " Pour les vacances je rentre à la maison " , ahem. Bizarrement, bêtement même, j'aurais jamais imaginé que ça serait comme ça, dur et excitant à la fois. Rien n'est plus si facile , rien ne ressemble à ce que j'ai construis pendant tant d'années.. Heureusement qu'il est là, lui. Je peux enfin reposer ma tête sur son épaule quand je sens les larmes me monter aux yeux.. Il sait calmer mes chagrins, étouffer mes peines, faire sourire mes moments de déprime.

Et pourtant, des fois, je me demande ce qu'il ma pris. C'est peut être le fait de dépendre autant de lui et de sa présence qui me gêne ? Quand j'pense qu'avant j'aurais tué pour ne plus dépendre de son absence...

J'suis compliquée, mais j'me soigne !

Alors voilà, cette semaine que j'ai tant attendue, tant espérer, ces moments dont je rêvais chaque nuit sont partis, passés. Tu es reparti, me laissant seule, chagrinée de sentir ton odeur sur l'oreiller, sentir encore ta main sur mon visage, entendre ta voix dans le creu de mon oreille. J'ai mal, tu n'es plus là, encore une fois. Heureusement qu'aujourd'hui, je sais maintenant que ce supplice ne durera plus. Des septembre, nous serons enfin reunis, et je pourrais enfin profiter de nous sans compter les jours, les heures, les minutes avant ton départ. Je reprend peu à peu la notion du temps, toute cette semaine a passer incroyablement vite, tu m'as permis de relacher toute cette pression, ces moments furent comme je l'avais prédi : magiques. Tu m'as encore une fois confirmé que c'etait toi que je voulais, notre vie à deux approche et je n'ai presque plus peur, je sais ce que je veux, toi, personne d'autre. A ce moment même, tu es encore dans le Tgv, je ressens d'ici ta tristesse, même si tu ne la laisse pas transparaître. Enfin, tu ne la laisse plus, puisque j'ai vu couler tes larmes hier soir. Ce sont ces larmes que je ne veux plus voir, celles qui me bousillent le coeur, celles qui me pourrissent de l'intérieur, je veux qu'on soit heureux , toi et moi, sans départ , sans arrachements, sans au revoirs. Je t'aime

18 jours, 18 petits jours me séparent de tes bras. Des journées à t'attendre, qui me paraitront être une éternité tellement je t'ai espérer. ENFIN ! Mon souffle, ma bouffée d'oxygène. A nouveau je vais pouvoir m'endormir sur ton torse, je vais retrouver nos petites habitudes.. Les soirées Dvd où rien d'autre n'existe a part nous, les bonbons qui collent aux dents, les batailles de marqueur ( héhé ), les chatouilles a s'en étouffer de rire, les vidéos prises pour le plaisir, les câlins, les baisers, ta chaleur, ton cœur que j'entendrais battre , ton souffle sur moi, ta main qui me serrera fort, ton regard si doux. Je vais enfin vivre, depuis trois mois,trois long mois où je n'ai pensé qu'à ce moment, celui où tu me dirais " Bébé, ca y est, j'ai mon billet. Il reste ** jours, et on sera reunis." Je vais à nouveau pouvoir me vider l'esprit, oublier tous ces problèmes qui m'ont bouffé la tête en ton absence, te regarder et penser à notre prochaine vie à deux sans agoisser,... Comment fait tu ? Pour me faire sourire en un instant, me rendre lunatique comme je ne l'ai encore jamais été. Un jour il faudra que tu m'explique, comment fais tu mon ange ?

Découvrez Anthony Hamilton!

C'est magnifique. Il n'y a pas d'autre mot. Autant d'amour et de vie autour de deux êtres qui s'aiment et veulent s'aimer pour la vie, oui , vraiment c'est magnifique.  Je voyais qu'elle etait heureuse, j'en ai pleuré. Ca sentait le bonheur a plein nez, alors on a beau dire plein de choses la dessus, moi je suis une des rares a croire encore au mariage. Je les entends déjà dire : Ah bah oui, t'es encore jeune, tu vois la vie en rose, mais à croire que tu finira ta vie dans ses bras, tu va vite redescendre sur terre, tu rêve ma pauvre. Raah mais merde, quand je l'ai vue avec Lui cet apres midi, j'ai su que moi aussi, je voulais la même chose avec Doudou. Moi aussi j'veux être traitée, une seule fois dans ma vie comme une princesse, entourée de tous ceux que j'aime, les voir heureux pour moi, pour nous. J'veux une grande salle avec des centaines et des centaines d'invités, de la musique jusqu'au matin, un robe blanche et une traîne immense, des anglaises et des fleurs dans les cheveux. J'veux pouvoir me dire en regardant celui que j'aime qu'à partir de ce jour, il sera mien pour toujours.

Ca pue le rose hein ?, ça fait du bien.

La nuit me reveille souvent en ce moment, pour me rappeler que la partie gauche de mon lit est encore une fois glacée, vide, plate.. Sans toi, sans ce torse où souvent je pose ma tête pour m'endormir. Sans tes bras que j'enroule autour de moi, histoire de me sentir protégée. C'est dur d'être séparée de son oxygène, dur de me sentir comme vide quand tu es loin de moi trop longtemps. Je suffoque, je suis éteinte, oui c'est ça, eteinte. Parce que, au fond, tu reste le seul à savoir rallumer cette flamme, le seul qui sait si bien m'envoyer un coup d'pied aux fesses pour pas que je baisse les bras. Pare qu'avec toi je suis forte, j'pourrais soulever des montagnes.Putain mais ces kilomètres me fusillent. Ils bouffent mon coeur, bouffent mon sourire, menacent toujours de nous detruire. Et pourtant je sais qu'il faut tenir, il faut tenir parce que peut être bientot,nos efforts et  nos peines seront récompensées.. " Parait que le bébé de la patience et des problèmes c'est souvent le bonheur " ?  J'ai envie d'y croire, envie de croire que toi&moi, on ira loin. Bien plus que beaucoup ne l'imaginent.. Seulement il en faut encore, de la force et des épreuves, pour arriver jusque là, pour arriver à  prouver au monde entier qu'on a surmonter  tout ça sans nous detruire, pour leur prouvé qu'on a gagner.  Dieu merci tu m'aides, à tenir le coup. Tu es plus présent que n'importe qui, plus à l'écoute que quiconque, le meilleur pour me rassurer, le meilleur pour calmer mes doutes et mes crises. Heureusement.

Pourquoi j'écoute pas quand on me dis de pas écouter des chansons tristes ?

    Histoire de. Histoire de quoi ? Faire comme tout le monde..Non, ou bien avoir un endroit où cracher tout ce qui me passe par la tête? Oui, c'est mieux . Parce qu'il  n'y a pas un jour sans cette envie d'écrire, sans ce besoin de mettre un mot sur une pensée. (Bien que je n'y arrive qu'une fois sur trente,mais bref) J'ai horreur des premiers articles en fait, je sais jamais quoi dire, quoi expliquer, quoi raconter. Alors pour la peine, ..

Ps: GB , ben ça déchire du cerveau, quand même :D